La crise sanitaire que nous traversons peut faire émerger plusieurs douleurs morales :





  1. Le stress du confinement, l’ennui et la frustration liés à l’isolement ou encore l’angoisse et la tristesse de la solitude
  2. L’inquiétude par rapport à l’avenir de vos études, de votre situation économique et sociale la peur d’être contaminé par le virus ou encore de contaminer votre entourage
  3. La tristesse et l’angoisse de ne pouvoir être aux côtés d’un proche malade ou la peur qu’un proche hospitalisé décède
  4. La peur de perdre le contrôle de votre consommation de nourriture, d’alcool ou d’une autre substance
  5. L’épuisement dû à votre implication dans cette crise sanitaire ou encore à la difficulté de concilier vos études, la continuité scolaire à assurer auprès de vos enfants, en plus de vous occuper de la maison (ménage, courses…)
  6. La colère et la frustration d’être privés de vos ressources habituelles (sorties, sport, cinéma, musée, soirées…)


Ces différentes douleurs morales n’ont rien de pathologique, ce que vous ressentez est profondément humain. Afin d’éviter que votre douleur ne se transforme en souffrance, nous vous conseillons de :







La pratique méditative





Au cœur de la tourmente, notre esprit s’agite, submergé par des vagues d’émotions. Ceci est profondément humain.

Comment apaiser son esprit ? Comment ne pas ajouter de la souffrance à une situation difficile à vivre ? Comment entrevoir l’opportunité de passer du mode faire au mode être ?

En méditant…

C’est s’arrêter et prendre le temps de se demander : “Au fait, comment je vais en cet instant? De quoi ai-je besoin ici et maintenant pour prendre soin de moi?”.

Méditer permet de développer un état de conscience particulier et contraire à celui dans lequel nous sommes habituellement : le pilote automatique ou encore le mode faire.

Au cours des exercices, nous allons apprendre à poser notre attention intentionnellement sur le moment présent et ce, sans jugement.



Méditer, c’est accéder à la connaissance et à la compréhension :





  1. de notre corps, en explorant toutes les sensations présentes, lesquelles reflètent souvent l’état dans lequel nous sommes.
  2. de notre expérience de l’instant (sa tonalité affective, son caractère agréable, désagréable ou neutre) et de notre réactivité à cet instant (est-ce que je cherche à éviter le désagréable ? À maintenir l’agréable ? Juste remarquer cela sans chercher à interpréter. Qu’est-ce qui est bon ou mauvais pour moi ? pour les autres ?) ;
  3. de notre état émotionnel (comment allons-nous ? Quelle est notre météo intérieure ?) ;
  4. de l’état de notre esprit, les pensées et les images mentales qui vont et viennent.


Sans cette compréhension de soi-même, il est difficile de ne plus se laisser embarquer dans le cercle vicieux de nos émotions (anxiété, tristesse, colère, frustration, peur, désespoir…).


Avant de pratiquer, identifiez le programme qui est fait pour vous :